Lettre de Kelly

En réponse à l’article publié dans le Globe and Mail le 21 novembre 2024 intitulé « Cystic fibrosis drug reduces hospital visits, offers patients hope—at a cost » (Un médicament contre la fibrose kystique réduit le nombre de visites à l’hôpital et donne de l’espoir aux patients, mais à un certain prix), notre chef de la direction, Kelly Grover, a envoyé cette lettre au rédacteur en chef.

Cher rédacteur en chef,  

La gestion du coût des médicaments est une question importante à aborder, et le prix de Trikafta mérite une attention particulière. Tel qu’indiqué dans l’article, les prix affichés ne reflètent pas le prix payé par les régimes publics d’assurance médicaments, rendant difficile d’analyser l’impact des coûts sans connaître le prix réel. Le rapport de l’ICIS fait mention de l’impact financier des coûts sur le régime d’assurance médicaments, mais omet de mentionner les économies substantielles réalisées grâce à la réduction du nombre de transplantations. En 2019, il y a eu 57 transplantations d’organes, avec des coûts directs et indirects estimés à 12 millions de dollars selon notre étude sur le fardeau de la maladie, puis en 2021 après l’introduction de Trikafta, ce nombre est tombé à sept transplantations d’organes. Le rapport ne prend pas non plus en compte les économies réalisées sur les soins médicaux, la prestation de soins ou encore les fardeaux socioéconomiques associés à cette maladie. En tant que témoin de l’impact de ce médicament sur les personnes fibro-kystiques, je tiens à souligner l’importance cruciale de son arrivée. Grâce à ce médicament, des personnes fibro-kystiques peuvent désormais envisager l’avenir, s’investir dans leur carrière, fonder une famille et vivre pleinement. N’oublions pas que la fibrose kystique est une maladie mortelle qui emporte trop souvent des personnes beaucoup trop jeunes. Ce médicament est un second souffle pour les personnes qui y ont accès. Son impact est inestimable.  

Kelly Grover, présidente et chef de la direction, Fibrose kystique Canada